Sortir du schéma de galère financière : l’histoire inspirante d’Olivier

Avez-vous déjà constaté que certaines situations vécues semblent récurrentes ? Une même thématique ou bien la même configuration des acteurs même si les protagonistes ne sont pas toujours les mêmes personnes ou des réactions identiques face à un casting similaire. Au fil des accompagnements, nous avons croisé des milliers de situations et d’histoires de ce type.

Aujourd’hui, nous partageons l’histoire d’Olivier et comment il a surmonté ses difficultés liées à l’argent. 

NB. Le prénom a été modifié, mais l’histoire est bien réelle !

Olivier a aujourd’hui 40 ans. Il a commencé à travailler dès qu’il a pu. D’abord comme moniteur de colos, puis il a enchaîné les boulots pour financer ses études. Et aussi loin qu’il se souvienne, il travaillait beaucoup mais à la fin du mois, une fois le logement et la nourriture payés, il ne restait jamais rien pour les loisirs. Vivre avec peu de moyens est sans doute normal quand on est étudiant. Le problème, c’est que cette récurrence a continué après les études. Elle s’est même considérablement aggravée.

En effet, Olivier était entré dans la vie active, avait réussi assez rapidement à développer son activité freelance. Or plus il gagnait d’argent, plus il en perdait. Il n’avait pas un train de vie exceptionnel, loin de là. Il n’était pas dépensier, pas plus que quand il était étudiant ! Mal conseillé par un comptable, il ne parvenait pas à mettre d’argent de côté et est tombé dans un engrenage. Quelques événements de la vie et un divorce plus tard, il gagne chaque mois beaucoup d’argent mais chaque fin de mois est une épreuve pour savoir comment payer le loyer.

Aujourd’hui encore, son quotidien est difficile, l’argent sort plus vite qu’il ne rentre.

Cette observation questionne. Est-ce le “karma” de la personne qui la condamne à vivre encore et toujours la même expérience ? Peut-on modifier quelque chose ? Y a-t-il un apprentissage à faire pour passer à la suite ? 

Pas de réponse à cette question, seulement des hypothèses. L’une d’elle fait la proposition suivante : nos comportements sont comme des rails de chemin de fer. S’il n’y a pas d’aiguillage pour créer une possibilité de faire autrement, le train de nos pensées et de nos réactions emprunte toujours systématiquement la même voie.

Pour illustrer : quelqu’un me fait une queue de poisson alors que je conduis, je m’énerve. Le responsable de cette récurrence de comportement ? Peut-être nos émotions. Car une fois enregistrée, l’émotion ne s’altère pas. Cela signifie que dans une situation ressemblante, elle peut réémerger, fraîche comme au premier jour et nous rappeler au bon souvenir d’une autre situation similaire vécue. Elle contribue ainsi à renforcer le tracé du chemin de fer, et ainsi la sécurité de ne pas aller ailleurs et de continuer à reproduire le même comportement.

Notre cerveau a toujours une réponse en réaction, et cette réaction a une visée de mise en sécurité immédiate afin de se préserver et de garantir la préservation de son système. Le comportement en question – même s’il nous dérange – est la meilleure réponse possible du système à un moment donné. Dans le cas de la queue de poisson, cela peut être de la colère, de la tristesse ou toute autre émotion. Par exemple, cela pourrait réactiver chez cette personne une situation non résolue d’irrespect, dans lequel la colère s’est invitée comme moyen d’échapper à la situation. Désormais, ce comportement est en place et se répète dans toute situation qui se rapproche de près ou de loin à un manque de respect.

Une queue de poisson peut également activer une peur ou encore un problème avec le poisson ;-).

Nous pouvons donc remercier notre cerveau pour cette mise en sécurité… même si souvent, ça n’a rien de confortable !

Et là, peut-être me direz-vous “eh non ! je suis la preuve vivante qu’on peut faire autrement ! J’ai changé certains de mes comportements !”.

Le problème est que la réaction automatique ne permet que difficilement l’apprentissage d’une nouvelle manière de faire. Cet apprentissage suppose la création d’un nouveau programme qui va se substituer à l’ancien. Mais ça n’a rien d’évident. Imaginez seulement ! Cela implique de sortir d’une habitude qui a l’air sécure même si pas toujours confortable, pour commencer à faire autrement ! C’est presque impensable. Heureusement pour nous, c’est possible. Pourquoi ? Parce que notre cerveau est fainéant ! Il va chercher le chemin le plus court, celui qui requiert le moins d’efforts et d’énergie. Il suffit donc de lui montrer que ce chemin là est plus facile et hop, l’essayer c’est (presque) l’adopter. Il faudra encore un peu courtiser notre cerveau pour lui confirmer dans la pratique que c’est faisable, que cela apporte des bénéfices concrets dans la réalité pour qu’il adopte définitivement ce nouveau comportement.

Le U motion permet de créer ce nouveau chemin. C’est l’outil avec lequel nous travaillons pour nos clients/patients comme pour nous, au quotidien. U motion permet de sortir de ces situations récurrentes (le plus souvent en autonomie et parfois l’accompagnement d’un professionnel reste nécessaire). U motion augmente la créativité, facilite la gestion du bien-être. L’idée est d’apprendre à être détendu quelles que soient les circonstances…

Et qu’en est-il de Olivier ?

Olivier a participé au stage Back to basics et a bénéficié de 2 jours de formation en collectif où il a pu apprendre à expérimenter la facilité et la puissance du U motion. Voici ce qu’il décrit : “après avoir effectué le protocole adapté, la première image mentale qui m’est venue concernant l’argent est celle où je me vois comme un prisonnier, dans une cellule, à tenir fermement de gros barreaux”.

L’image est parlante : il a associé la notion d’argent à une prison, d’où le fait de ne pas vouloir le garder, inconsciemment. L’instruction donnée par le formateur était simple : “détends-toi jusqu’à ce que l’image se transforme et que l’intention posée au départ puisse créer une nouvelle réalité mentale.”

Il nous décrit un premier biais “à ce moment-là, je voulais plus d’espace” et instantanément l’image a changé : mais sa cellule est seulement devenue plus grande. Encore quelques respirations… puis, les barreaux se sont comme dissipés. “Je n’osais pas sortir de ma cellule.” L’expression d’un potentiel inclut un risque vers l’inconnu. A un moment donné, de l’autre côté de la cellule, Olivier décrit quelqu’un qui lui tend la main et lui dit avec bienveillance “viens avec moi”. Il se donne ainsi l’autorisation. Après un temps qui lui semble infiniment long, Olivier se décide à accepter la proposition. A partir de là, il décrit la sensation du champ des possibles qui s’offre spontanément à lui et les images associées de fêtes.

Le formateur l’invite à réactiver périodiquement cette image de fête.

Olivier a vécu le stage il y a quelques mois. Nous sommes allés l’interroger pour connaître son cheminement depuis, voici son témoignage : “J’ai décidé de ne plus prendre l’argent comme excuse pour ne pas me réaliser. Je m’autorise à nouveau à réaliser des projets qui ne sont pas directement en relation avec l’argent mais plutôt avec une envie profonde.” Côté finances, les premiers signes sont très positifs : non seulement le jugement de divorce s’est finalement montré en sa faveur, mais en plus il va pouvoir récupérer 50 000€ dans les prochains mois. Il est entré dans une dynamique positive, s’autorise à sortir de son carcan financier, l’argent n’est plus un facteur limitant. Il a de nouveaux projets professionnels. Selon lui, le stage lui a apporté de nouvelles compréhensions de ses modes de fonctionnement, a permis de débloquer une situation récurrente et il a réussi à intégrer dans son quotidien de nouvelles manières d’intégrer ce mouvement à son quotidien. Le chemin est juste !

Identifier et modifier les programmes récurrents est une des nombreuses applications et expériences du stage Back to basics.

Et vous, avez-vous observé des situations récurrentes dans votre vie ?