Flow vs imposture : comment retrouver confiance en vos élans naturels

A lire ce titre, on croirait se trouver face à un duel sans merci ! Et si le doute de soi n’était pas un bug, mais un signal ? Un appel à revenir à ce qui vous met vraiment en mouvement.

Le syndrome de l’imposteur est souvent perçu comme un défaut à corriger, une faille intérieure à combler. Pourtant, il n’en est rien. C’est même le lieu secret où se cache un précieux trésor. 

Et si le véritable antidote au doute n’était pas de se convaincre qu’on est “assez bon”, mais de se reconnecter à ses élans naturels, à ces moments où tout devient fluide, évident, vivant ?

Bienvenue dans vos zones de flow !

Alors le flow, c’est quoi exactement ?

Le flow est cet état particulier où vous êtes à la fois pleinement concentré, engagé et porté par ce que vous faites. Vous perdez la notion du temps, vos actions s’enchaînent avec naturel, et vous vous sentez profondément à votre place.

Contrairement à une idée reçue, le flow n’est pas réservé aux artistes ou aux sportifs de haut niveau. Il peut survenir en écrivant un mail, en animant une réunion, en écoutant quelqu’un, en résolvant un problème ou en préparant le repas du soir.

Ce sont vos moments d’évidence où aucune question ne se pose, où rien ne vient chatouiller votre mental.
Ceux où vous ne vous demandez plus si vous êtes légitime. Vous êtes juste pleinement dans l’action.

Le syndrome de l’imposteur : quand le flow est hors-jeu

Le syndrome de l’imposteur s’installe souvent quand :

  • Vous vous forcez à adopter des postures ou des méthodes qui ne vous ressemblent pas.
  • Vous jouez un rôle qui répond à des attentes extérieures, mais vous épuise intérieurement.
  • Vous mesurez votre valeur à l’aune de modèles qui ne vous correspondent pas (forcément, on est tous singuliers !)
  • Vous êtes alors dans la performance plus que dans l’évidence.
  • Vous essayez de ressembler à quelqu’un, au lieu d’exprimer ce que vous êtes.

Et si la sortie, c’était le retour à vous-même ?

Plutôt que de lutter contre le syndrome de l’imposteur, pourquoi ne pas l’écouter ?
Il pourrait bien être le messager d’une invitation à revenir à ce qui vous met naturellement en mouvement.

C’est là que le travail sur la singularité prend tout son sens. En identifiant vos zones de flow, vous repérez :

  • Vos modes de fonctionnement naturels (votre façon unique de comprendre, créer, agir, vous connecter).
  • Les contextes qui vous nourrissent.
  • Les activités qui vous mettent en joie.
  • Vos talents spontanés : ce que vous faites sans effort, souvent sans même vous en rendre compte (ce cher mode automatique !).

Revenir à vos zones de flow : quelques pistes concrètes

  1. Repérez vos moments d’évidence
    Quand avez-vous oublié l’heure ? Quand vous êtes-vous senti compétent, vivant, aligné ? Savourez ces instants… puis notez-les !
  2. Observez votre énergie
    Après une tâche ou une interaction, vous sentez-vous vidé ou rechargé ? Votre corps sait souvent avant votre mental.
  3. Posez-vous cette question-clé
    Qu’est-ce que je fais naturellement, que les autres trouvent difficile ou impressionnant ?
  4. Expérimentez et ajustez
    Ce n’est pas en lisant un livre ou en suivant une injonction qu’on trouve sa voie. C’est en testant, en ressentant, en affinant.

Le vrai contraire de l’imposture, c’est la justesse

Quand vous êtes dans votre zone de flow, vous ne cherchez plus à convaincre. Vous incarnez ce que vous faites. Vous n’avez plus besoin de “prendre votre place”, parce qu’elle est déjà là, sous vos pieds.

Retrouver confiance en soi ne passe pas toujours par un grand discours intérieur.
Parfois, c’est juste une question de reconnexion à soi, à ses appuis, à ce qui nous traverse et nous dépasse.

Et pour aller plus loin, contactez Michal, vous aider à conscientiser vos états de flow, c’est son métier ! Parce qu’il n’y a rien de plus légitime que d’être profondément toi-même.